C'est bien, on avance. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il y a un risque. Nous considérons que faire venir des investisseurs dans une PME est un risque qu'il ne faut pas prendre. Si l'on considère qu'une entreprise est intéressante, on peut lui accorder un soutien public, par le biais par exemple de Bpifrance. Il n'est pas forcément nécessaire d'en passer par une introduction en bourse.
Dans la plupart des scénarios d'OPA, les actionnaires historiques se sont fait écrabouiller. C'est ce qui va se passer, même si vous instaurez des actions à droits de vote multiples pendant cinq, dix ou quinze ans. Telle est la réalité lorsque l'on fait face à des stratégies d'investissement agressif destinées à obtenir un taux de rentabilité trop élevé, puisque ce sont ceux qui ont l'argent qui ont le pouvoir. Il faut bien en avoir conscience. La bourse n'est pas un endroit sympathique – ce sont les boursiers eux-mêmes qui le disent !