Je ne peux qu'être à 200 % d'accord avec ce qui vient d'être dit. Très franchement, et je me permets de le dire comme ancien député, le Parlement ne rendrait pas service au pays en décidant de mettre le doigt dans l'engrenage d'un débat qui serait au mieux superfétatoire, et plus probablement détestable. Mes collègues ont dit très exactement ce qu'il fallait dire – ou alors, cela voudrait dire qu'on n'a aucune idée sur l'audiovisuel, sur son rôle dans la culture, sur les questions de liberté de l'information, de diversité et d'absence de concentration, et qu'on préfère appliquer à toutes ces questions parfois difficiles, douloureuses, un placebo qui s'appellerait la fusion.