Non. Si je vous ai relu en détail l'interview du Parisien, c'est pour montrer à quel point j'ai pris soin de respecter l'indépendance de l'Arcom et de séparer son rôle de celui du Gouvernement. Peu de temps après mon interview sur France Inter au mois de février, l'Arcom a infligé à C8 une sanction de 3,5 millions d'euros à la suite de l'affaire Louis Boyard : peut-être a-t-il alors paru nécessaire de détourner les regards pour ne pas affronter ce sujet. Mais mon rôle n'était pas d'entrer dans un débat sur ce sujet avec Canal+ ou avec le groupe Vivendi. Vous pouvez reprendre toutes mes déclarations : à aucun moment je n'ai dit souhaiter que l'Arcom retire des fréquences à qui que ce soit. Je n'ai jamais pensé cela, je ne l'ai jamais dit. J'ai seulement dit que l'Arcom ferait son travail, ce qui sera le cas.