S'agissant de France 24, tout est perfectible. Mais, dans l'incandescence du monde actuel, avoir un média qui s'exprime dans de très nombreuses langues étrangères – on pourrait d'ailleurs imaginer d'autres langues de diffusion que le français, l'anglais, l'arabe et l'espagnol – pour porter non pas la voix de la France au sens de la voix de l'Amérique, mais un message de vérité factuelle, historique et politique, me semble essentiel. S'il y a des moyens à donner, ce serait certainement très important de le faire, en articulation peut-être avec d'autres médias. À l'époque, cela avait surpris, nous avions organisé un partenariat entre TF1 et France Télévisions, pour additionner les moyens.
Je persiste à penser que ces grands groupes sont des chances pour le pluralisme et pour l'audiovisuel. Ces clauses de rendez-vous ne sont pas automatiques. Elles permettent aussi au régulateur de fixer de nouveaux objectifs, après avoir fait le constat du bon fonctionnement ou des éléments perfectibles. On peut donc parfaitement imaginer que cette redéfinition d'objectifs donne lieu à des documents très opérationnels. Il faudrait voir de quelle manière organiser, au moment de ces renouvellements, l'articulation avec les réseaux sociaux.
Saluons ces chaînes qui émettent sur la TNT, soumises à toutes les obligations – je ne dis pas le carcan – qui pèsent sur leurs épaules. Sachons les soutenir et réjouissons-nous de l'intérêt des investisseurs, pour peu qu'il s'agisse de moyens supplémentaires et non d'un rétrécissement du spectre.