Sur les synergies, Bertrand a dit l'essentiel. J'ajouterai que nous produisons et diffusons ensemble plusieurs émissions, régulièrement ou de façon exceptionnelle, en fonction de l'actualité, par exemple à l'occasion de la marche du 12 novembre pour la République et contre l'antisémitisme. Depuis que nous sommes l'un face à l'autre, nous faisons également en commun toutes les soirées électorales – présidentielles, législatives, et bientôt les européennes.
Concernant la fusion, mon expérience du public et du privé me conduit à vous répéter ce que j'ai dit aux sénateurs : l'argent de nos chaînes est employé avec beaucoup d'efficacité. Même en cumulant les deux budgets, nous avons de loin le montant le plus bas parmi les chaînes publiques, et la plupart des chaînes privées ont plus. Les fusions se font généralement pour des raisons économiques, ce qui n'est pas un sujet de préoccupation central en l'occurrence.
Sur le fond, je ne donnerai pas un avis qui ne relève pas de ma responsabilité, mais de nos deux actionnaires, le Sénat et l'Assemblée. L'organe décisionnaire qui me concerne, le bureau du Sénat, ne m'a pas interpelé une seule fois en trois ans à propos de la fusion.