J'ai effectivement des contacts avec l'Arcom, d'abord pendant les périodes électorales, puisque l'Autorité tient le rôle de gendarme des temps de parole. Je prends soin à chaque fois de m'assurer, auprès des services du CSA hier et de l'Arcom aujourd'hui, qu'aucune réclamation concernant la chaîne que je préside ne leur a été adressée.
D'autre part, depuis son entrée en fonction, Roch-Olivier Maistre a toujours eu à cœur d'associer les chaînes parlementaires aux phases de réflexion qu'il organise. Nous avons été associés à la réflexion sur le traitement de l'information après l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 par exemple, au même titre que les médias classiques, acteurs de l'information privés et publics. C'est important parce que le danger existe, puisque nos chaînes ne sont pas régulées par l'Arcom et ont une place un peu à part, que cette singularité conduise à nous marginaliser. Il y a un point d'équilibre à trouver. De ce point de vue, il me semble que l'Autorité parvient à trouver la bonne distance avec les chaînes parlementaires, tout en les laissant cultiver leur pré carré et leur singularité.