Selon vous, les propos de Nicolas Sarkozy ne revêtent donc aucun caractère problématique. Pensez-vous comme lui qu'on ne peut plus rien dire ?
Vous avez mentionné l'antiracisme comme l'une des valeurs dans lesquelles vous vous reconnaissiez. Je rappelle qu'il devrait en aller de même pour tout le monde, dans la mesure où le racisme est un délit en France. Cela concerne aussi l'humour. Savoir si l'on peut rire de tout est un vaste sujet. Il existe néanmoins une jurisprudence en la matière, par exemple la condamnation de Valeurs actuelles pour avoir caricaturé Danièle Obono en esclave. La liberté d'expression, humoristique notamment, trouve ainsi des limites dans la loi. Cela pèse-t-il sur l'exercice de votre métier ? Y portez-vous une attention particulière ?