Oui. Un de nos adhérents, le groupe LDC, qui possède la marque Le Gaulois, a été victime d'une attaque de la part de l'association L214, qui a collé des autocollants dans les supermarchés pour dénoncer les modifications génétiques de la volaille. Une action a été introduite en référé à Strasbourg, que le groupe LDC a gagnée en première instance. Le président de l'association s'est cependant vanté en disant n'avoir jamais perdu en appel. L'avenir nous dira s'il a toujours raison.
Je ne suis pas opposé aux lanceurs d'alerte, ni à ceux qui souhaitent adopter une consommation végane. En revanche, nous vivons mal les détournements. Nous savons par exemple qu'un certain nombre de ces associations sont financées par une partie des entreprises et des milliardaires de la Silicon Valley. Elles prétendent agir pour le bien-être animal, mais elles ciblent en réalité la suppression de la consommation de viande. Elles utilisent des moyens illégaux pour pénétrer la nuit dans les élevages, caméra au poing. De telles actions suscitent un sentiment d'injustice. Greenpeace a commis des actions « coup de poing » chez LDC, Lactalis, Leclerc, en démontant notamment les panonceaux et en médiatisant ses interventions sur les réseaux sociaux.
Je suis favorable à l'établissement d'une réglementation particulière pour de telles associations afin de faire la lumière sur leur financement. Il n'est pas question de les interdire, mais de nous assurer qu'elles aussi fassent l'objet d'une traçabilité.