Selon mes chiffres, il ne s'agit pas de 2,3 millions, mais de 1 million de tonnes. En outre, nous exportons surtout des sous-produits comme les croupions de poulet ou de dinde, que nous ne consommons pas et qui sont exportés vers l'Afrique, ce qui suscite par ailleurs l'inquiétude de certaines ONG. De la même manière, nous exportons des pattes de poulet vers la Chine. Par conséquent, les flux sortants et entrants ne sont pas de même valeur.
Ensuite, nous ne nous opposons pas aux importations en tant que telles. En revanche, nous refusons que la volaille soit systématiquement la variable d'ajustement des accords de l'UE : l'Europe importe surtout des filets de poulet, bien plus que des porcs ou des bovins. Cette importation n'est pas le fait de la grande distribution, elle est surtout absorbée par l'élaboration de produits transformés.