Je souhaite évoquer les petites filières. Venant de Dijon, je prendrai l'exemple de la moutarde : la filière, qui avait disparu avant d'être remontée, forte d'une belle organisation et d'une indication géographique protégée (IGP) Moutarde de Bourgogne, connaît des difficultés liées au marché canadien et aux aléas climatiques. La moutarde ne peut évidemment assurer la souveraineté alimentaire de la France, mais elle est liée à d'autres productions, à l'identité de nos départements, au même titre que d'autres productions – cerise, endive, chicorée. Quel soutien pouvez-vous leur apporter ? Comment les aider à se muscler et ainsi pérenniser ces petites filières, qui jouent un rôle important dans la structuration économique des exploitations en assurant des revenus complémentaires ?
Par ailleurs, quelles pistes d'amélioration préconisez-vous concernant le gaspillage alimentaire ?
Enfin, il faut assurer la résilience de nos exploitations. Comment conforter notre beau modèle agricole, assurer sa solidité et garder l'identité de nos productions régionales ?