Au fond, vous nous dites qu'avant de parler de souveraineté, il faudrait d'abord surmonter nos défaillances grâce à des projets de production agricole et de transformation, que vous soutenez d'ailleurs – je peux en témoigner pour mon territoire. En effet, les étapes intermédiaires constituent un enjeu dans certaines filières : les capacités de transformation manquent pour produire plus de valeur ajoutée et ainsi améliorer nos positions. Pourriez-vous nous exposer plus en détail votre stratégie de soutien des investissements aussi bien en matière de production que de transformation ?
La filière du maraîchage connaît un véritable effondrement – j'ai pu le constater dans le Val de Saône. Que faudrait-il faire pour remonter en France une production maraîchère durable et de qualité, qui nous permette d'être moins importateurs de légumes ? S'il y avait des porteurs de projet, ne pourrions-nous pas améliorer notre situation, touchant une consommation et une production de proximité ? Il ne s'agit pas de dire : « Maraîchage, nous voilà ! » mais de regarder l'avenir avec optimisme.