J'entends, madame la directrice, votre réflexion sur le consommateur. Néanmoins, lorsque nous importons, du fait d'un traité de libre-échange, de la tomate marocaine que la grande distribution vendra en sous-margeant à un prix d'appel de 1 euro, tandis que, suivant une péréquation des marges, elle vend 3 ou 4 euros de la tomate française en surmargeant afin de rattraper les profits qui n'ont pas été réalisés sur la vente de la tomate marocaine, on comprend que, si le consommateur fait des choix, certaines politiques les lui imposent.
Vous avez parlé de la souveraineté européenne, du fait que la production européenne était capable de satisfaire la demande européenne. Est-il également important d'évaluer cette souveraineté au niveau national ?