Il y a une dimension technique liée à la possibilité de mesurer ou non. Par exemple lorsque vous utilisez du glyphosate pour désherber, vous ne trouvez aucun résidu dans le produit fini. Dès lors, comment contrôler l'utilisation du glyphosate ?
Le second problème se situe effectivement au niveau des négociations commerciales. La réglementation en vigueur au niveau des accords internationaux porte sur la protection du consommateur. Cela signifie qu'en matière de bien-être animal ou d'environnement, chaque pays agit comme il le souhaite. Instaurer des clauses miroirs sur ces sujets se révèle donc particulièrement compliqué car les autres pays s'y refusent. L'exemple des néonicotinoïdes est à ce titre éclairant puisque l'abaissement des LMR (limites maximales de résidus) par l'Europe pour un motif environnemental est contesté auprès de l'OMC.