Je pense que les prix garantis qui ont dominé la PAC pendant de nombreuses années ont favorisé significativement les grandes cultures, avec peut-être un bémol s'agissant des oléagineux, qui ont eu l'impression d'avoir été sacrifiés mais qui ont su développer une filière de façon remarquable.
Il est par ailleurs certain que la libre circulation des biens qui a précédé le marché unique de 1993 a pénalisé les secteurs où la France avait des désavantages comparatifs. Ce n'est cependant pas réellement attribuable à la PAC en soi, mais plutôt à la libre circulation.