M. Palous nous dit que l'autoroute règle les problèmes financiers de certaines exploitations mais, s'il s'agit de vendre, nous n'avons pas besoin de la construction d'une autoroute et, en tout état de cause, je ne pense pas que vendre des surfaces pour régler des problèmes financiers soit la solution pour l'avenir d'une agriculture durable, productive et performante.
La présence d'usines à enrobés est une source d'inquiétude pour la qualité des produits et nous nous efforçons de nous renseigner sur les impacts subis autour d'autres usines. Ce qui nous inquiète est moins la perte de labels que la présence de polluants éternels. En effet, même si l'usine n'est là que pour dix-huit mois, des polluants persisteront très longtemps sur nos terrains, avec des risques pour les habitants du secteur.
Nous avons connaissance d'agriculteurs et d'exploitations qui pourraient être en grande difficulté avec la perte de foncier qui se prépare. Je ne donnerai pas de noms, mais certaines structures risquent d'être vraiment en difficulté.