Je souhaite aborder trois points.
Tout d'abord, selon moi l'intérêt de l'autoroute n'est pas de gagner cinq minutes. Je pense que les collègues qui m'entourent seront d'accord avec moi, car ils sont producteurs de fromages de qualité qu'ils livrent à Toulouse une fois par semaine. S'ils sont en mesure d'acquitter le péage à l'avenir, ce sera le prix de la sécurité. Il faut rappeler qu'une autoroute est aussi un outil qui contribue à la sécurité.
Ensuite, parler de 170 hectares délaissés me paraît extrêmement exagéré. Le président de la chambre d'agriculture du Tarn et M. Christophe Rieunau, qui suit le dossier, nous ont parlé d'une ou deux dizaines d'hectares qui pourraient échapper à l'utilisation agricole – 17 pour être précis. Cela nous inquiète malgré tout. Ces terres pourraient subir des phénomènes de dégradations.
On ne peut cependant pas parler de centaines d'hectares délaissés, puisque des terrains compris dans l'emprise de l'autoroute restent agricoles et feront l'objet de réaménagements.
Je souhaitais aborder un troisième point, mais cela me reviendra plus tard.