Je vous remercie infiniment pour vos réponses aux diverses questions des membres de notre commission.
Je tiens à rappeler que cette commission est vivement préoccupée par la façon dont l'action internationale de la France peut être affectée par des mesures d'économies budgétaires dans tous les domaines, qu'il s'agisse des postes diplomatiques, de l'action culturelle, de l'action de développement, de l'action humanitaire ou des expertises. Il nous apparaît en effet que ces mesures sont disproportionnées pour l'action extérieure de la France. Ainsi l'ensemble du ministère de l'Europe et des affaires étrangères est prié de contribuer à hauteur d'environ 8 % au premier train d'économies décidé par le Gouvernement alors même qu'il ne représente que 1,5 % des dépenses publiques. J'ai toute confiance en M. Stéphane Séjourné, ministre en titre, et en ses services pour essayer de gérer de façon la plus intelligente possible et avec le minimum de réduction d'opérations importantes les mesures de restrictions qui sont imposées.
J'ai bien mesuré que vous aviez confiance dans la capacité de votre agence à se frayer un chemin à travers ces difficultés, ces restrictions, sans en supporter excessivement des conséquences négatives. Nous sommes heureux de l'entendre et tenons à vous dire que nous surveillerons la situation de très près, dans le souci de vous aider, tant nous estimons que la mission qui est la vôtre est absolument essentielle. Nous avons ainsi parlé de renaissance, de remontée en puissance de l'action d'expertise technique de la France, qui demeure malgré tout loin de celle mise en œuvre par l'Allemagne.
Si vous sentez que les choses ne se passent pas exactement comme vous le souhaitez, votre devoir est de rendre ces difficultés transparentes, pour que nous puissions nous-mêmes en être pleinement conscients. Nous formulons pour la poursuite de votre action des vœux de plein succès et vous remercions de la disponibilité dont vous faites preuve à l'égard de la représentation nationale.