Dans cette zone effectivement très importante, les moyens mis en œuvre par la France sont relativement limités par rapport à ceux d'autres pays, comme l'Allemagne, l'Autriche ou l'Italie, qui y sont extrêmement présents. Nous l'étions moins historiquement mais la situation a quelque peu changé. Avec le Quai d'Orsay, nous mettons en place un réseau d'experts techniques internationaux dans un certain nombre de domaines, comme l'intégration européenne ou la récupération des avoirs de biens mal acquis en Moldavie, par exemple.
Ensuite, le renforcement des moyens du groupe AFD dans la zone est tout autant nécessaire. Un séminaire des administrateurs de l'AFD a précisément porté sur ce sujet cette semaine. Nous avons besoin à la fois de notre présence dans les infrastructures mais aussi du renforcement de l'État de droit dans des pays comme l'Albanie, le Monténégro ou la Bosnie-Herzégovine.
L'Union européenne y consacre des moyens importants, sur lesquels nous nous positionnons. Nous continuons par ailleurs à avoir besoin du soutien de la France pour être plus présents sur le terrain. Dans la perspective de l'intégration d'un certain nombre de pays à l'Union européenne, il est indispensable de continuer à renforcer notre effort dans ce domaine.