Nous travaillons bien sûr avec le Conseil de l'Europe, comme avec d'autres organisations régionales ou multilatérales, à l'image de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou des agences des Nations Unies. Un effort doit être conduit afin de travailler encore plus davantage ensemble, en nous assurant d'ailleurs que ces structures se soumettent elles-mêmes aux mêmes obligations de redevabilité que celles auxquelles nous nous astreignons. De notre côté, nous devons rendre des comptes en permanence sur la gestion de nos enveloppes. En revanche, lorsque nous mobilisons une agence internationale qui applique ses propres procédures, elle nous répond souvent qu'elle ne peut pas en faire de même. Quoi qu'il en soit, depuis plusieurs années, je sollicite nos différents partenaires, afin de mieux travailler ensemble.
Nous agissons de la sorte dans les Balkans, notamment dans le domaine de la justice, et particulièrement en Bosnie-Herzégovine, un pays très compliqué. Nous travaillons également dans d'autres domaines, comme l'énergie, l'égalité femme-homme, et des éléments liés aux conditions d'intégration pour les pays candidats à l'Union européenne.
Enfin, nous menons une activité en Arménie, que nous allons renforcer à la demande du ministère de l'Europe et des affaires étrangères. Je me rendrai d'ailleurs dans les prochains mois en Arménie et en Géorgie.