S'agissant de l'impact de la maîtrise des finances publiques sur notre activité, il ne m'appartient pas de commenter de manière générale l'effort entrepris. Cette politique avait augmenté de manière significative ces dernières années pour atteindre les objectifs de développement durable. Puisque le budget d'Expertise France est limité et pèse très faiblement sur les finances publiques, je demeure assez confiant sur la trajectoire de croissance de notre activité.
Ensuite, l'activité en prêts est essentielle pour financer un certain nombre d'infrastructures demandées dans tous les pays, quel que soit leur stade de développement. Notre action est complémentaire de celle de l'AFD : lorsque cette dernière effectue un prêt, notamment un prêt de politique publique, nous mettons en œuvre l'assistance technique qui permet de l'appuyer En effet, notre activité concerne l'assistance technique et se structure autour de projets qui concernent tous les pays, mais essentiellement les pays les moins avancés, comme cela est défini par le CICID et le conseil présidentiel du développement (CPD).
Enfin, il n'y a pas eu de suspension de l'aide publique au développement à destination des pays du Sahel : ces pays nous ont demandé d'arrêter la coopération dans la plupart des domaines. En conséquence, nous avons réduit notre présence dans ces pays et nos personnels ont été redéployés assez rapidement dans les pays voisins, grâce à la croissance de notre activité sur ces autres territoires. Cependant, je n'oublie pas que les besoins des populations de ces pays, en particulier les populations du Sahel, demeurent intacts, notamment dans le domaine de la santé.