Les amendements soulignent la nécessité de mener une réflexion sur la modernisation de la fiscalité des successions et des donations.
Il faut à la fois adapter les règles à l'évolution des familles ainsi qu'à la hausse de l'espérance de vie, veiller à leur effet redistributif compte tenu des inégalités croissantes liées au patrimoine hérité et garantir un rendement fiscal.
Notre majorité s'est engagée à adopter une réforme globale des droits de succession. Toutefois, les marges financières ne sont pas suffisantes pour prendre dès 2023 des mesures dont le coût pour le budget de l'État ne serait pas négligeable.
J'émets donc un avis défavorable mais j'invite à un travail collectif pour adapter notre droit aux évolutions de la société.