Madame Maximi, je cite de nouveau quelques exemples d'entreprises qui se sont introduites en Bourse ailleurs qu'à Paris afin de bénéficier des conditions que nous essayons de créer par le présent texte : Criteo – que vous connaissez sûrement –, Banijay et Pluxee.
Compte tenu des interrogations qui ont été exprimées sur différents bancs, il importe de rappeler d'emblée que, bien souvent, les PME se financent à la fois grâce à leurs fonds propres et grâce au crédit bancaire ; ces deux modes de financement ne sont pas exclusifs. Dès lors, pourquoi devrions-nous interdire aux PME de croissance de lever des fonds propres sur le marché boursier ?
Je ne reviens pas sur les éléments précis évoqués par le rapporteur. Comme il l'a indiqué, les promesses d'action sont uniquement un instrument, parmi d'autres, qui vise à faciliter l'introduction en Bourse, sachant qu'il est nécessaire que ces titres de réplication aient une durée de vie de deux jours après le début des négociations sur les actions. Ce n'est rien de plus qu'une possibilité offerte aux entreprises qui s'introduisent en Bourse. C'est une liberté supplémentaire ; ce n'est en aucun cas une obligation.
Pour ces raisons, j'émets moi aussi un avis défavorable sur les trois amendements.