Nous demandons la suppression de l'alinéa concernant les PME. Vous voulez leur permettre de lever des fonds au moyen de promesses d'actions afin qu'elles puissent aller sur des marchés de croissance. C'est un joli mot, « marchés de croissance », mais, dans la réalité, cela recouvre des places financières qui se trouvent en dehors des marchés réglementés et où opèrent des acteurs financiers prédateurs à la recherche de gains faciles et rapides. Bref, vous voulez livrer les PME au marché.
Depuis 2020, des PME font part de leurs difficultés à trouver des financements. Selon une étude de la Banque publique d'investissement (BPIFrance), ces difficultés concernent 56 % d'entre elles. Toutefois, le problème, ce n'est pas la Bourse, c'est le coût du crédit – et vous ne faites rien pour y remédier. Vous prenez les choses à l'envers !
Monsieur le rapporteur, auriez-vous des chiffres et des exemples à nous donner concernant les PME qui seraient allées se coter à l'étranger ? Je rappelle que nous ne disposons d'aucune étude d'impact !