Le vivant, parlons-en ! On le piétine à nouveau en adoptant le règlement Reach (enregistrement, évaluation, autorisation des substances chimiques et restrictions applicables à ces substances), moins disant que le code de l'environnement sur les microplastiques.
On estime que 42 000 tonnes de microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits commercialisés sont rejetées dans l'Union européenne chaque année. Une fois présents dans l'environnement, les microplastiques ne subissent pas de biodégradation et ne peuvent pas être éliminés. Ils s'accumulent dans les coquillages, les animaux, y compris les poissons. Savez-vous, madame la ministre, qu'une baleine bleue consommerait 10 millions de particules par jour ?
Ils sont donc également consommés par l'homme sous forme de denrées alimentaires. Leur libération contribue à la pollution permanente de nos écosystèmes et de nos chaînes alimentaires. Or, le texte repousse de plus de cinq ans, soit en 2029, l'entrée en vigueur de l'interdiction des microplastiques dans les dispositifs médicaux.