Je pourrais commencer mon propos en dénonçant le dépôt d'une nouvelle motion de rejet préalable, en dépit de débats riches et nourris tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat et d'un accord majoritaire obtenu entre députés et sénateurs. Permettez-moi cependant de revenir sur le fond de la motion. Je peux entendre certains arguments relatifs à la prévention de l'accès à la pornographie, notamment, et les facilités existantes qui permettent de contourner la loi. D'ailleurs, nous avions formulé des propositions à ce sujet, qui n'ont pas été retenues.
Toutefois, ce texte est essentiel, pour des raisons très simples, qui vont à l'encontre de ce que vous affirmez lorsque vous le qualifiez de liberticide – tout en lui reprochant d'être ultralibéral. En réalité, ne rien faire, c'est laisser la main aux acteurs privés…