Nous aussi, chers collègues, entendons rétablir quelques vérités. Ce texte est issu de plusieurs mois de discussion ; les auditions, l'examen en commission puis en séance dans chacune des deux chambres, enfin la tenue d'une commission mixte paritaire, ont permis de prendre en considération l'ensemble de la représentation nationale. Il constitue le moyen de lutter contre le cyberharcèlement et les arnaques en ligne, de protéger nos jeunes des contenus pornographiques, de nous prémunir contre la désinformation et les ingérences, de rendre plus sûr l'espace numérique français. Y renoncer serait priver citoyens et entreprises de cette sécurité, mais aussi d'une sensibilisation aux risques qui subsisteront, empêcher les collectivités de maîtriser les données relatives à l'hébergement touristique, autrement dit laisser régner l'impunité et la cybermalveillance.
N'exposons donc pas davantage nos concitoyens. Plutôt que de nous demander s'il est nécessaire d'examiner le texte, concentrons-nous sur son contenu, destiné à garantir aux citoyens, entreprises, administrations, collectivités, un espace numérique régulé et sécurisé. Le groupe Renaissance votera contre la motion de rejet.