J'ai pu sembler, tout à l'heure, faire une intervention d'australopithèque. La première fois que j'ai entendu parler de cryptomonnaies et de NFT, c'est à propos d'individus qui, ayant produit des images de singes portant des casquettes, avaient fait passer leur valeur de 300 euros à 300 000 euros. Bravo, mais attention ! Les gens pourraient se rendre compte un jour qu'une image de singe avec une casquette ne vaut peut-être pas 300 000 euros.
Or ces pratiques spéculatives se développent à grande échelle. Si elles ont rapporté de l'argent à des investisseurs, elles n'en rapportent plus autant. La valeur de ces monnaies est très fluctuante.
Les jeunes sont la cible de pratiques commerciales très agressives. Quelques secondes sur Instagram ou TikTok suffisent pour trouver des vidéos incitant à investir dans des machines à miner les bitcoins et les cryptomonnaies. Il faut acheter un ventilateur, puis un deuxième, puis un troisième, et finalement une usine de ventilateurs, ce que personne ne peut se permettre. Comme dans le monde des paris sportifs, des jeunes finissent ruinés.
Il faut donc mettre un coup d'arrêt aux amendements à ce sujet et prendre un peu de hauteur. L'ADAN est maintenant pour moi un peu plus qu'un acronyme, mais je ne sais toujours pas de quoi il s'agit.
Nous devons faire attention. Le développement des cryptomonnaies pose problème. Des pratiques à risque se développent dans ce secteur, notamment au sein de la jeunesse.