Comme le disait M. Tuterai, nous avons besoin de moyens supplémentaires, comme des radars, afin d'appréhender plus précisément les phénomènes météorologiques. En Polynésie, même à Tahiti, les microclimats sont nombreux, d'où l'importance d'améliorer les prévisions.
Des procédures ont été mises en place pour perfectionner la transmission des informations, notamment météorologiques. Les techniciens de Météo-France disposent de nombreuses données, et l'État joue le rôle d'interface entre l'opérateur, d'une part, et les communes et le pays, de l'autre. Lors des derniers épisodes climatiques dangereux, nous avons bénéficié de la réactivité de l'État – nous avons reçu des alertes par SMS et des messages nous demandant d'activer le plan communal de sauvegarde (PCS). La culture du PCS est désormais bien ancrée dans toutes les communes, qui font montre de réactivité pour répondre aux besoins et préparer la population avant que le phénomène météorologique ne se produise.