Nos anciens avaient une culture du risque. Ils évitaient par exemple d'installer leur habitat en bordure de rivière ou sur le rivage, et leurs maisons étaient souvent construites sur pilotis pour éviter la submersion.
À la suite des gros cyclones de 1983 et des années 1990, qui s'étaient accompagnés de mouvements de terrain sur le territoire communal, l'ancien conseil municipal a entrepris, dans les années 2010, de mettre en place un PPRN en essayant d'associer au mieux la population. La communication a parfois été difficile. Le processus de révision en cours provoque aussi des réactions assez vives chez nos concitoyens, notamment chez ceux dont les terrains sont classés en zone rouge. C'est le problème que nous devons gérer en ce moment : comment rendre ce PPRN acceptable pour tous ? Car les risques sont bien réels.