Je suis bien d'accord avec vous : c'est en effet fondamental. Nous lirons avec attention l'ensemble des documents que vous nous avez transmis.
J'ai relevé que les préfectures avaient été très actives pour associer la population à la réflexion. Je suis très heureux d'apprendre que cela a été une réussite, mais déçu de constater que ce travail n'a pas pu prospérer en débouchant sur un projet de loi ou sur des évolutions réglementaires.
Vous avez évoqué l'assurance. Nous avons eu une audition un peu un peu étonnante des représentants de France Assureurs et nous avions précédemment auditionné des réassureurs. J'entends ce que vous dites sur la culture locale, mais il semblerait surtout qu'il y a un problème d'accès à l'assurance. On nous a indiqué que les assureurs refusaient de prendre en charge des biens qui se trouvent à moins de 130 mètres de distance du rivage, afin de ne pas prendre un trop grand risque compte tenu des possibilités de submersion.
Par-delà l'hypothèse selon laquelle les populations locales préfèreraient réparer elles-mêmes plutôt que de s'assurer – ce qui demande à être vérifié –, avez-vous constaté lors de votre mission des difficultés d'accès à l'assurance, par exemple en raison d'une forme de refus de vente par les assureurs ?