Je suis élu à Mayotte. Le taux d'assurance n'y dépasse pas 5 % alors que la collectivité est l'une des plus exposées aux risques. Au début de nos auditions, on nous a même dit que le temps de réaction quand il s'agit de protéger les habitants y était le plus faible du territoire national, notamment en raison de la présence du volcan dans l'environnement immédiat. Or l'assurance, vous l'avez dit, est la condition sine qua non pour bénéficier des autres couvertures existantes. Pensez-vous vraiment qu'une seule journée de sensibilisation consacrée aussi à La Réunion, où le taux d'assurance est d'environ 70 %, suffit à répondre aux attentes de la population mahoraise, l'une des plus pauvres du territoire français ? Ne faudrait-il pas que les assureurs, notamment votre fédération, créent un dispositif spécifique ?