Nous ne doutons pas que la couverture des biens que vous assurez soit à la hauteur ni que vos membres fassent preuve d'efficacité vis-à-vis de leurs clients. Le problème, c'est qu'aussi peu de biens soient assurés outre-mer. Vous n'en êtes pas responsable et ce n'est pas parce que les assureurs sont méchants qu'ils n'assurent pas les biens en question. Mais nous avons besoin de comprendre les raisons de cette situation. On nous a même dit qu'à Saint-Martin, plus aucun bien situé à moins de 150 mètres du rivage n'était assuré, quel que soit son état. Quel est votre point de vue à ce sujet ?
Vous nous dites que la sinistralité liée aux aléas climatiques va doubler dans l'Hexagone et augmenter de 20 % outre-mer : cela donne paradoxalement l'impression que la situation y est moins grave. Mais comment étendre la couverture du risque dans ces territoires ? Évidemment, pour qu'un risque puisse être couvert, il ne faut pas que sa réalisation soit certaine, sinon il ne s'agira plus d'une assurance mais d'une subvention. En tout cas, si un bien n'est pas assuré, il est difficile de demander à ses occupants et à ses propriétaires d'y respecter les normes : c'est un cercle vicieux.
Quelle est donc l'attitude de vos adhérents en ce qui concerne ces biens non assurés ? Travaillent-ils avec les pouvoirs publics pour en résorber le nombre ?
Avez-vous des chiffres concernant le taux de couverture assurantielle des bâtiments industriels et publics ?