Là encore, nous avons présenté un amendement comparable cet été. Je réitère les arguments de bon sens que j'avais donnés à l'époque, et qui n'avaient pas été contestés de manière convaincante par le rapporteur général, pourtant de bonne foi d'habitude.
L'inflation touchant les produits alimentaires est supérieure à l'augmentation de l'indice général des prix : plus de 10 % sur l'année pour la première, contre 5 % à 6 % pour la seconde, selon les spécialistes de l'agroalimentaire et de la grande distribution. Il est logique d'indexer le ticket restaurant non pas sur la hausse générale des prix mais sur l'évolution des prix de l'alimentation, car une part importante des coûts des restaurants est liée aux produits alimentaires.