Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'agriculture et à la souveraineté alimentaire :L'amendement propose un ajustement de l'article 1er pour prendre en compte l'hypothèse d'un prix de marché supérieur au prix minimal d'achat. Il est évident que, dans certaines hypothèses que nous souhaitons tous plus nombreuses, le prix de marché est supérieur aux coûts de production. Ce faisant, l'amendement révèle le caractère inopérant de l'ensemble du dispositif. Partant d'une idée simpliste de prix minimum administré, on en vient par petites touches à un dispositif d'une grande complexité, qui prétend prendre en compte tous les modes de production et toutes les spécificités, mais aussi les évolutions du marché, lorsqu'elles sont favorables aux producteurs. Il faudrait encore se poser la question de la détermination de ce prix de marché, qui n'est pas évident dans l'ensemble des filières. Je suis donc défavorable à l'amendement, comme à l'ensemble du dispositif.