Je vous entends dire que les prix plafonds sont des prix planchers. Nous proposons des prix socles, régulièrement renégociés, déclinés dans les territoires selon leurs spécificités.
La protection aux frontières est certes nécessaire. Pour ce faire, il ne faut pas défendre comme vous le faites tous les accords de libre-échange, notamment l'accord avec le Canada auquel tous les syndicats agricoles sont opposés.
Un dernier conseil, madame la ministre déléguée, ne dites pas sur le réseau X que vous aimez l'agneau français alors que vous soutenez l'accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande !
La survie de notre agriculture familiale se joue aujourd'hui. Prenez vos responsabilités, chers collègues, il vous appartient de permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail !