Il est matériellement impossible, dans le cadre d'un dispositif administratif centralisé, d'établir un prix unique pertinent pour toutes les matières premières agricoles. La commission a d'ailleurs implicitement reconnu cette impossibilité : en introduisant dans le texte des références à la diversité des bassins, à la dimension des exploitations, à la variété des systèmes de production ou encore aux contraintes géographiques, elle a mis en évidence la contradiction entre l'administration des prix et leur adaptation à chaque production et à chaque exploitation. Autrement dit, la piste des prix administrés doit être écartée.