Je vous remercie, monsieur le député, d'avoir posé la question des familles d'accueil. Pour ma part, je suis convaincu que ce qui sauvera notre système de protection de l'enfance, c'est justement l'accueil familial. L'ONU considère d'ailleurs cette mesure comme la plus protectrice des droits et des besoins fondamentaux de l'enfant, tandis que la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) estime que le placement en institution doit être subsidiaire et l'accueil familial recherché en priorité.
Le problème, exposé par Pierre-Alain Sarthou, est que nous connaissons une grave pénurie de familles d'accueil. Guère plus de 40 % des enfants actuellement placés le sont dans une famille, contre plus de 50 % en 2016. J'insiste : alors que plus de la moitié des enfants étaient accueillis par un assistant familial, ce n'est plus le cas aujourd'hui, et c'est un désastre. Il faut donc faciliter les procédures d'obtention des agréments et permettre le cumul avec un emploi.
Je constate que mon temps de parole est écoulé, mais j'essaierai d'y revenir ultérieurement.