Trois priorités d'action me paraissent absolument indispensables.
La première, qui fera écho à ce que Noémie Ninnin vient d'évoquer, est le rétablissement de l'autorité de la chose jugée dans notre pays.
La deuxième est le rétablissement de l'autorité de l'État, et donc de la vôtre, mesdames et messieurs les députés. Il convient en effet de garantir l'application des lois de protection de l'enfance. Elles sont au nombre de trois, elles sont bonnes, mais ne sont pas appliquées.
Troisième priorité : il faut enfin effectuer un partage convenable des responsabilités entre l'État et les départements, et garantir son application, afin d'éviter que les deux échelons ne se renvoient la balle comme ils le font depuis des dizaines d'années, car ce phénomène empêche d'avancer et d'élaborer des solutions concrètes.