…car ils savent que l'enfant concerné ne sera pas pris en charge pendant plusieurs mois. En remplacement, ils prendront une mesure de placement, ou inversement. Or une telle logique ne nous permet pas de réellement savoir ce qu'il conviendrait de faire. Cela signifie aussi que les AEMO ne sont généralement pas privilégiées, alors qu'elles permettent de prendre en charge l'enfant directement à son domicile, que leur coût journalier est particulièrement bas et qu'elles permettent d'éviter le placement.
J'ajoute que les mesures administratives devraient également être revalorisées, car lorsque le juge est ensuite saisi et qu'il prononce une décision, cette dernière, je le répète, n'est pas appliquée. Il y a bien une défaillance importante dans ce domaine.