Pour répondre brièvement à la question de l'attractivité des métiers de la protection de l'enfance, qui mériterait de nombreuses heures de réflexion et de débat, plusieurs solutions existent. Évidemment, la revalorisation salariale en est une ; si elle a pu avoir lieu, elle n'a pas concerné tous les professionnels, et la protection de l'enfance compte aussi ses « oubliés du Ségur ». Il convient aussi de lutter contre le déclassement de ces métiers, par des mesures symboliques et de reconnaissance, de la part du Gouvernement, des départements et de l'ensemble des acteurs publics et privés. Un comité de filière « protection de l'enfance » mériterait également d'être créé – il faudrait sans doute interpeller la ministre à ce sujet –, à l'image de celui qui a été institué pour la petite enfance et qui a permis des avancées concrètes. Enfin, nous souhaitons que s'instaure un dialogue social plus efficace.