Concernant nos bâtiments administratifs, nous ferons les efforts nécessaires. Ce qui est assez perturbant est que l'État a engagé un travail sur ce que pourrait être une réduction des dépenses énergétiques au sein de ses propres administrations. Il faudrait que nous soyons intégrés assez tôt à ce travail si nous sommes appelés à effectuer le même effort. Fermer des bâtiments administratifs et mettre nos agents en télétravail semble reporter sur l'agent la charge de chauffer son logement un peu plus qu'il ne le ferait s'il était sur son lieu de travail. Nous serions certainement sollicités pour augmenter les contributions que nous versons pour les agents en télétravail. Notons de plus que certains métiers ne peuvent pas s'effectuer en télétravail.
Concernant la partie scolaire, aucune action ne pourra être menée sans un accord avec les autorités académiques et le ministère de l'Éducation nationale. J'espère que nous ne revivrons pas ce que nous avons vécu pendant la pandémie de Covid-19, lorsque des protocoles d'une cinquantaine de pages étaient envoyés le vendredi pour être mis en application le lundi matin. Nous devrons être avertis en amont. Je rappelle simplement qu'un changement de protocole envoyé un vendredi et applicable le lundi matin suivant n'est tout simplement pas opérationnel car il faut reconfigurer le transport scolaire, ce qui n'est pas possible le week-end. À la lumière de l'impact durable des années d'interruption de l'enseignement en présentiel sur les jeunes, je ne sais pas si fermer les établissements scolaires est ce que nous devons impérativement rechercher.