Je ne voudrais surtout pas vous donner le sentiment que tel ou tel outil de transcription automatique est parfait. Simplement, tout en ayant conscience que l'automaticité ne remplace pas le travail humain réalisé pour le sous-titrage ou l'audiodescription, il nous semble important d'être en éveil sur les solutions automatiques. En effet, il nous paraît nécessaire de rechercher des solutions face à l'immense quantité de contenus disponibles en ligne. À ce titre, je pense à l'exemple de la chaîne France Info, qui a cherché à utiliser des outils automatiques. Naturellement, il convient de demeurer vigilant et de ne pas partir du principe que cela suffira à assurer l'accessibilité. L'Arcom considère que cet outil peut participer d'une solution plus globale, en restant prudents, afin qu'il ne se traduise pas par une dégradation trop importante de la qualité des sous-titres.
Ensuite, les signalements qui peuvent être adressés à l'Arcom ne concernent pour l'instant que les programmes audiovisuels. Il n'existe pas a priori sur les plateformes de dispositifs de signalement encadrés, ce qui ne signifie cependant pas qu'elles n'en disposent pas. Lorsque nous recevons des signalements, nous trouvons généralement des solutions à travers un dialogue avec les chaînes. De fait, nos interventions ne se sont pas matérialisées par des sanctions, par exemple.