Ma perception de YouTube est plus nuancée. Si le service propose effectivement une transcription automatique, l'expérience montre que celle-ci n'est clairement pas idéale et qu'elle ne peut être une solution à préconiser. En conséquence, il faut saisir toute opportunité d'aller au-delà de ce que l'Arcom est en mesure de négocier avec les plateformes.
Je suis par ailleurs conscient des différences de traitement entre les contraintes qui pèsent sur les plateformes françaises et les autres. Je rappelle simplement qu'il existe en France un autre circuit, qui veille à l'accessibilité des films subventionnés par le CNC et qui consiste, dès la post production du film, à rendre disponibles les fichiers de sous-titrage et d'audiodescription. Ils ne sont pas disponibles pour tout le monde, tout de suite ; mais les films sont accessibles, dans leur très grande majorité. Dans ce cadre, les moindres contraintes qui pèsent sur les plateformes posent effectivement des problèmes.