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Intervention de Vincent Bolloré

Réunion du mercredi 13 mars 2024 à 15h00
Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre

Vincent Bolloré, conseiller du président du directoire de Vivendi, ancien président du conseil de surveillance de Vivendi et du conseil de surveillance du groupe Canal+ :

Concernant votre dernière question, cela ne poserait évidemment aucun problème : les journalistes font ce qu'ils ont à faire dans le cadre de leur travail et de ce qui intéresse les abonnés.

S'agissant de votre première question, je suis pas du tout d'accord avec vous. Nous gagnons l'essentiel de nos procès et, à chaque fois, il est indiqué qu'il y a diffamation. Nos juristes ont préparé une note à ce propos, que je communiquerai au bureau de votre commission – nous nous doutions bien que vous nous poseriez une question sur ce sujet. En fait, ils gagnent pratiquement à chaque fois mais la cour reconnaît qu'il y a diffamation, tout en précisant que c'est « de bonne foi », c'est-à-dire que les gens n'ont pas eu le temps de vérifier, etc.

Si le groupe intente des procès – ou en intentait car, comme vous le savez, nous sommes sortis d'Afrique : nous n'avons donc plus ce genre de problème –, c'est parce que si nous ne réagissons pas à ces accusations, certains de nos clients hésitent à continuer à travailler avec nous. Nous sommes donc obligés d'aller devant la cour quand nous estimons que les reproches qui nous sont adressés ne sont pas justes. C'est une nécessité car qui ne dit mot consent. Ainsi, dans la plupart des cas, les services juridiques font des procès et les gagnent pour l'essentiel mais cela n'a pas d'effet puisqu'il s'agit de diffamation de bonne foi : cela protège les journalistes et les investigateurs, ce que je trouve très bien en ce qui me concerne.

Je reviens sur ces histoires dont vous parliez tout à l'heure, qui sont quand même extraordinairement injustes. Je suis allé pour la première fois en Afrique il y a une quarantaine d'années et je suis immédiatement devenu afro-optimiste : de la même façon que j'avais vu la Chine, qui n'était rien du tout, devenir la deuxième, voire la première puissance mondiale…

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