C'est l'autre côté du totem, du paratonnerre – et heureusement ! De même que les gens qui ne se sentent pas bien me présentent comme l'homme qui fait des choses horribles, ceux qui se sentent bien pensent que c'est grâce à moi qu'ils sont à leur place.
Je suis très content que Pascal Praud dise qu'il est « 100 % Bolloré » puisqu'il était encore, il n'y a pas si longtemps, à 50 % sur RTL. Il a d'ailleurs bien fait de changer puisqu'il était, me semble-t-il, très proche de Nicolas de Tavernost, lequel a récemment annoncé son prochain départ.
Je représente, par mes quarante ou quarante-cinq ans de vie professionnelle, le développement d'un groupe constitué d'équipes soudées. Ceux qui ne m'aiment pas sont généralement ceux qui ne me connaissent pas, car les gens qui me connaissent un peu m'aiment bien. Je leur donne, à tous, la stabilité et le goût d'entreprendre. Nous parlions tout à l'heure des chaînes gratuites qui perdaient de l'argent, mais on a perdu beaucoup plus d'argent dans le développement de la batterie électrique que dans la télévision ! Un industriel accepte de réinvestir son argent, au contraire d'un financier qui garde l'argent qu'il a gagné. Je l'ai dit tout à l'heure : notre groupe, qui est entré dans sa 203e année, n'a cessé de réinvestir. C'est ce qui explique qu'il y a des gens qui nous suivent et nous respectent, face à d'autres personnes, crédules, qui pensent à tort que je suis Attila.