Certaines personnes sont parties naturellement. Maxime Saada, qui a élaboré le plan de départs volontaires, vous l'a raconté : certains salariés ont profité de l'occasion qui leur était donnée pour toucher de l'argent et aller faire autre chose ailleurs. Il y a peut-être eu 100 départs forcés, mais les entrées ont été bien plus nombreuses, puisque le groupe Canal+ compte aujourd'hui 2 000 ou 3 000 personnes de plus qu'à mon arrivée.
Ce n'est pas que j'aie envie d'attirer les photographes – depuis dix ans, je ne réponds à aucun journaliste –, mais vous m'avez convoqué et j'ai été obligé de venir devant vous, sinon vous m'auriez amené ici de force. Cela donne l'impression que je suis important, alors que je ne suis plus rien aujourd'hui dans ce groupe. Il est vrai que je suis l'actionnaire ultime – j'ai donné mes actions mais conservé mes droits de vote, on ne sait jamais… –, mais je ne devrais pas être ici. En arrivant en voiture, j'entendais sur France Info que Vincent Bolloré allait être auditionné à quinze heures : cela donne envie d'écouter ce qu'il va dire ! Mais comme je vous le disais tout à l'heure, c'est un peu effrayant d'être présenté comme Attila…