Je souhaite revenir sur la méthodologie du dernier baromètre de l'Arcom sur la représentation de la société française, qui alerte sur une stagnation voire un recul de la place des femmes se traduisant notamment par un temps de parole en décrochage par rapport au temps d'antenne. Au cours de la présentation de ce baromètre, qui a été l'occasion d'une intervention de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) sur le recours à l'intelligence artificielle (IA) dans le comptage, j'ai été interpellée par la différence entre les déclarations des chaînes et les résultats de l'outil, qui soulève la question du niveau de confiance que l'on peut accorder aux chaînes. Madame Pécaut-Rivolier, pouvez-vous nous indiquer quels sont les développements prévus pour l'avenir de cette coopération entre l'INA et l'Arcom, et plus globalement, de la place de la technologie dans ces contrôles ?
Je tiens également à remercier Mme Sylvie Pierre-Brossolette de mettre en lumière les objectifs de progression qui incombent au législateur car, si l'incitation est nécessaire, elle est effectivement insuffisante pour soutenir nos objectifs de progression.
Je souhaite enfin revenir sur le sujet de la diversité et notamment de l'origine perçue, qui est l'un des sept critères du baromètre de la diversité de l'Arcom. Lorsque l'on évoque la mise en place d'outils de mesure, des mises en garde se font jour face à ce qui pourrait apparaître comme des statistiques ethniques et contrevenir à nos valeurs fondamentales. Or, les mises en garde similaires qui existaient au sujet des politiques de discrimination positive envers les femmes ont pu être dépassées. Ainsi, comment percevez-vous les limites de la loi et de notre Constitution pour pousser davantage le constat sur ces origines perçues, afin de combattre davantage le racisme et d'améliorer la représentativité ?
Pour terminer, je souhaite revenir sur les propos issus de l'audition d'Olivier Schrameck au sujet d'une plus grande association du public de la TNT aux missions de l'Arcom. Comment le public ou les associations peuvent-ils, selon vous, être davantage associés pour évaluer et alerter sur les manques de représentativité ? Comment penser d'autres modèles participatifs qui pourraient renforcer la confiance du public dans les médias ?