Vous avez raison : selon la théorie néoclassique, la somme des comportements individuels des consommateurs et des entrepreneurs dans une situation de libre-échange aboutirait à l'affectation optimale des ressources, c'est-à-dire à ne pas mettre en culture les terres les plus arides. Dans un libre marché, tous les Sénégalais se retrouveraient sur les limons du Bassin parisien et les Haïtiens aux États-Unis. Pour ma part, je propose une régulation des marchés. Je soutiens le droit des peuples à vivre et à travailler dignement dans leur pays, en valorisant localement les potentialités productives de leurs écosystèmes.