Tout le monde, à l'image du haut-commissariat au plan, commence à s'accorder sur le fait que ce débat porte en fait sur la sécurité alimentaire. Chaque pays a le droit de s'interroger sur ses risques de dépendance. Pour la France, ce sont les énergies fossiles et les protéines végétales. Il serait possible de fertiliser nos sols par des légumineuses et non par des engrais azotés de synthèse, très coûteux en énergies fossiles – il en va de même pour les pesticides.