Comme je le disais dans la discussion générale, je soutiens l'objectif de votre proposition de loi, mais je m'interroge davantage sur le calendrier envisagé pour la mise en place du dispositif, notamment sur la nécessité de l'intégrer plutôt aux états généraux de l'information et aux textes qui en découleront. Dans un souci d'anticipation de ce que doit être le droit d'agrément, l'amendement, coconstruit avec une partie des députés du groupe Médias et information majorité présidentielle, vise ainsi à renforcer le droit d'agrément et à le dépersonnaliser, afin que ce processus démocratique et statutaire ne vire pas à des guerres égotiques. À cette fin, il propose d'éviter que la procédure du droit d'agrément porte uniquement sur un nom ou une personnalité, et que soit également soumis au vote le projet éditorial de la personne dont la nomination est proposée aux journalistes.